La saison de chasse 2022 est bien terminée, et la saison 2023 débutera dès le mois d’avril.

 

 

 

La saison de chasse 2022 est bien terminée, et la saison 2023 débutera dès le mois d’avril.

Notre présence sur le Salon de Mantes La Jolie ainsi qu’au Game Fair  a été un franc succès.

Beaucoup de demandes, même encore pour l’année 2022, mais surtout aussi pour l’année 2023.

L’inquiétude du retour d’une pandémie hantait manifestement malgré tout les esprits et ainsi, seuls les intrépides ont confirmé leur option pour l’année 2022, qui ne sera malgré tout pas un grand cru.

En revanche, l’ardeur s’est réveillée très tôt pour la saison 2023. En effet, un planning chargé de réservations fermes a été enregistré, et cela bien avant fin 2022.

A l’évidence, les chasseurs ont à nouveau envie de voyage !

A ce jour, il reste encore quelques semaines ouvertes par ci par là.

Aussi j’en appelle aux amateurs de dernière minute à se manifester au plus vite pour 2023 et bien évidement aussi dès maintenant pour 2024.

Pour l’année 2022, les courageux se sont lancés dès le mois de mai. Il y a eu de beaux prélèvements : koudou, éland, un gnou bleu et le lot habituel d’impalas…

A signaler aussi, le prélèvement d’un magnifique steenbock pour ce groupe en début d’année.

Une autre histoire intéressante concerne un koudou manifestement blessé qui n’a pas pu être localisé dans les jours qui ont suivi. Le chasseur est parti à la fin du séjour avec beaucoup d’amertume pour cette action de chasse non réussie.

Mais nos équipes ont continué les recherches et ont finalement retrouvé l’animal quelques jours plus tard ! Le chasseur a parfaitement reconnu son trophée en photo et peut maintenant à nouveau rêver de voir prochainement ce dernier chez lui.

Quelques temps après, un autre chasseur et son épouse viennent nous rejoindre après avoir commencé un safari sur un autre ranch proposant des espèces que nous ne chassons pas chez nous. L’objectif était de récolter un guib sylvatique et un très beau grand koudou.

 

Un superbe guib sylvatique avait été repéré par le guide quelques jours avant au point d’eau. Un affût bien organisé a permis de prélever cette espèce convoitée dans les jours suivants.

Bien d’autres espèces furent prélevées au cours de ce safari, à la grande satisfaction du chasseur.

Fin juillet, nous accueillions trois chasseurs à l’accent méridional bien reconnaissable. Ambiance et bonne humeur ont permis de réaliser un safari aux multiples prélèvements : gnou bleu, oryx, damalisque à front blanc, impala, steenbock.

 

Vient ensuite le safari de notre ami Jean-Claude !

Objectif : une sable.

Que d’émotions !

Après quelques heures d’approche, un beau mâle est repéré.  Jean-Claude, chasseur aguerri, ajuste son tir et lâche sa balle. L’antilope sable se présente plein travers, tête et encolure à gauche, et présente ainsi le flanc gauche.

Le guide annonce immédiatement « Good shot ! ». Manifestement, l’animal avait été mortellement blessé.

Sur les premiers constats du tir, du sang et des traces de fuite.

La recherche poursuite s’engage et se poursuit tout l’après-midi.

S’il y a bien des traces de sang, aucune nouvelle occasion de tir ne se présente ; l’animal blessé repart à chaque fois à l’approche des chasseurs. Les poursuites s’arrêtent la nuit venue.

Tôt le matin, les recherches reprennent avec un nouveau contact au cours de la matinée et un tir rapide du chasseur…. Sans succès ! Les recherches se poursuivent jusqu’à la nuit sans autre occasion.

Lors de la veillée autour du feu, il est décidé de poursuivre les recherches dès le lendemain du 3^ème jour mais cette fois-ci avec le concours d’un hélicoptère.

L’hélicoptère arrive vers 8 heures du matin et le chasseur embarque avec notre guide Marko.

Direction la zone où les recherches se sont arrêtées la veille.

Quant à moi, je prends une voiture et quelques traqueurs pour une recherche dans cette même zone.

Dans l’hélicoptère, notre chasseur, conscient de la difficulté, souhaite que ce soit notre guide manager Marko qui tire depuis les airs en cas de rencontre avec le sable blessé.

Cette situation, bien évidemment, se présente rapidement et Marko est obligé d’ajuster deux tirs depuis l’hélicoptère pour atteindre mortellement l’animal.

Les coordonnées GPS communiquées par le pilote nous permettent tout aussi rapidement de retrouver au sol l’animal avec notre groupe de traqueurs.

Entre temps, l’hélicoptère, ayant trouvé un endroit pour atterrir dans le bush, notre chasseur vient nous rejoindre.

Le soulagement d’avoir enfin pu mettre fin aux souffrances de l’animal est général !

Lui succède la satisfaction d’avoir pu récolter un magnifique trophée après une « story » extraordinaire !

S’en suit la traditionnelle séance de photos et c’est là que je commence à transpirer à grosses gouttes.

Depuis l’hélicoptère, Marko avait atteint l’animal de deux balles dans le flanc droit. Les impacts de ces deux tirs sont parfaitement visibles.

Quant à lui, le chasseur avait tiré sa première balle dans le flanc gauche… seulement nous ne voyons pas son impact de balle.

Le doute commence à s’installer : avons-nous bien tiré l’animal blessé par notre chasseur depuis l’hélicoptère ?

Les discussions s’engagent et nous décidons que, pour l’instant, il faut rapporter l’animal au skinner afin de prélever le plus rapidement possible la peau dont le client souhaite faire un montage en cape.

Notre skinner professionnel commence le dépeçage et, enfin le soulagement !

Au fur et à mesure de l’avancement de l’opération, nous découvrons qu’il y avait bel et bien un impact à gauche, la balle était un peu haute, plutôt dans l’épaule, à la naissance du cou.

La balle a probablement été un peu déviée par une brindille. Elle aurait, en tout cas, entrainé immanquablement la mort de l’animal.

Tout est bien qui finit bien !

Dernière chasse de l’année et quelle chasse !

Deux chasseurs, l’un archer et multirécidiviste sur notre territoire (et dont vous trouverez le récit en annexe) et le deuxième, Jean-Michel, dont c’est le premier séjour avec nous.

Il avait opté pour un safari chasse de 7 jours selon rencontres, avec tout de même quelques objectifs comme un grand koudou, une sable, un zèbre et un buffle.

On récoltera encore au fil des jours un magnifique gnou bleu et un très bel impala.

Les rencontres avec des buffles mâles se sont succédées pendant le séjour : solitaire, « bachelor herd », groupe de mâles et femelles, ainsi qu’un groupe de trois vieux mâles qui font route ensemble depuis pas mal de temps sur notre territoire.

Malgré ces rencontres avec les buffles au cours du séjour, jamais une occasion de tir ne s’était concrétisée de manière parfaite jusqu’au soir du 27 août !

Le groupe de trois mâles que nous avions déjà croisés est là, tout près !

Nous sommes en fin d’après-midi, la clarté commence déjà à décliner, mais qu’importe, nous savons que les trois buffles sont tous porteurs d’un magnifique trophée.

Très rapidement, nous prenons la décision de tenter notre chance.

Il est aux alentours de 16 heures lorsque le premier coup de feu claque !

Immédiatement, nous entendons un long beuglement, probablement de celui qui a été touché et les trois buffles disparaissent dans un nuage de poussière. Nous nous rendons sur place mais la clarté ayant encore décliné, nous décidons rapidement de remettre les recherches au lendemain matin.

Après une nuit un peu agitée, il fait encore sombre lorsque nous nous préparons à partir à la recherche du blessé !

Nous sommes sur place aux premières lueurs de l’aube et très rapidement notre pisteur Johannes retrouve les premières traces de sang. Il faut préciser que Johannes, bien connu de la plupart de ceux qui ont déjà chassé sur notre territoire, est parfaitement capable de trouver et de suivre des gouttes de sang de la taille d’une tête d’épingle et distantes parfois de plusieurs centaines de mètres.

Dans toutes mes histoires de chasse à travers l’Afrique, je n’ai jamais connu un autre pisteur aussi talentueux que Johannes !

Pour les chasseurs qui ont eu l’occasion de suivre des traces avec lui, tous ont été impressionnés par son savoir-faire.

Revenons au buffle blessé que notre équipe (pisteurs, guide et chasseur) suit maintenant aisément.

Les traces de sang sont quand même plus importantes qu’une tête d’épingle et Johannes suit la piste facilement.

Il y aura bien un ou deux contacts visuels avec le buffle blessé au cours de la matinée mais sans occasion d’ajuster un tir.

Enfin, vers midi, nouveau contact. L’animal, un peu affaibli, attend.

Face à face, le chasseur tire mais on saura plus tard que cette balle n’était pas mortelle.

Nouvelle poursuite après un ravitaillement en sandwichs et boissons fraiches qui avait été demandé par l’équipe. Nous sommes maintenant à 7/8 km du premier tir d’hier soir.

La tension monte encore d’un cran !

Le buffle n’est manifestement plus très loin.

Le bush dans lequel il s’est réfugié est de plus en plus dense, composé des bosquets très rapprochés dans lesquels l’animal peut aisément se cacher.

La tension est à son comble lorsque, soudain, notre pisteur Johannes tire notre guide Marko par la manche pour lui montrer la tête du buffle qui se laisse deviner dans un bosquet à peine à une dizaine de mètres.

Marko aura à peine le temps de monter sa carabine 416 Rigby et déjà le buffle arrive droit sur eux.

Le coup de feu claque, le buffle accuse le coup, fléchit un peu mais continue sa course.

Johannes et notre chasseur ont juste le temps de s’écarter de cette charge furieuse mais Marko fait face, recharge sa carabine et tente d’ajuster un deuxième tir. Le buffle est maintenant à 2/3 mètres. Le coup de feu claque, le buffle continue sa course, fonçant droit sur Marko !

Ce dernier, conscient d’un contact imminent, essaie lui aussi de s’écarter, mais trop tard ! Le buffle, touché par ce deuxième tir, tombe à terre, quasiment aux pieds de Marko, puis se relève immédiatement et se jette sur lui.

Le chasseur, qui s’était écarté de quelques mètres, assiste impuissant à cette charge. Tenter un tir dans ces conditions est trop dangereux : Marko et le buffle sont trop proches.

Sous la charge du buffle, Marko vole de plusieurs mètres dans les airs, comme un fétu de paille, et retombe lourdement à terre.

Animé d’une rage folle, le buffle se précipite vers lui pour le piétiner.

Le chasseur, toujours à quelques mètres de la scène, va enfin pouvoir se positionner dans un angle de tir sans danger pour Marko. Il décharge sa carabine sur le buffle. Les balles font mouche sur des points vitaux et le buffle rend instantanément son dernier souffle.

Encorné dans le dos par le buffle, Marko passera quelques jours à l’hôpital, mais ses blessures (par chance sans grande gravité) lui permettront de revenir sur le ranch avant le départ de Jean-Michel, le chasseur, qu’il remerciera chaleureusement ! Ils ont pu fêter ensemble le dénouement heureux de cette aventure.